Mon compte
    Parasite
    Note moyenne
    4,5
    28871 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Parasite ?

    1 436 critiques spectateurs

    5
    495 critiques
    4
    553 critiques
    3
    185 critiques
    2
    107 critiques
    1
    48 critiques
    0
    48 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    vidalger
    vidalger

    299 abonnés 1 231 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 juin 2019
    Encore une fois, la Palme d’Or est une grosse déception. Pour un réalisateur qui avait tellement réussi ses films précédents dans des genres aussi éloignés l’un de l’autre que Mother ou Snowpiercer, on ne peut qu’être surpris de l’attribution de la récompense suprême à un film aussi peu subtil, même s’il est formellement très correct. Comment s’enthousiasmer pour cette énième confrontation entre maîtres et valets où les maîtres sont naïfs et gentils et où les valets sont fourbes, niais et sentent affreusement mauvais ? C’est le niveau de subtilité de ce conte qui évolue entre hyperréalisme et fantasmagorie de façon désordonnée - voir le retour délirant dans le sous-sol inondé - et qui se termine dans une apothéose ( !) grand-guignolesque aussi peu soutenable que drôle.
    Yves G.
    Yves G.

    1 325 abonnés 3 319 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2019
    Appelons cela le jeu des deux familles. Il se joue à huit cartes. D’un côté, les Kim. Ils sont quatre : le père, la mère, le fils et la fille. Ils sont pauvres, vivent dans un sous-sol insalubre et mal aéré. Affreux, sales, mais pas méchants pour paraphraser Ettore Scola. De l’autre, les Park. Ils sont quatre eux aussi. Mais, à la différence des Kim, ils vivent eux dans un luxe insolent. Ils habitent une villa paradisiaque dans les hauteurs de Séoul, assistés par une abondante domesticité. Monsieur travaille, Madame, pas très maline, tue le temps en s’inquiétant pour l’éducation de ses enfants. Loin d’Ettore Scola, plus proche de Claude Chabrol.
    Le jeune Kim s’y fait recruter comme répétiteur d’anglais de la fille Park. Suivent sa sœur, embauchée comme art-thérapeute du cadet, puis son père comme chauffeur et enfin sa mère comme gouvernante.
    Tout irait pour le mieux dans la meilleure des arnaques si n’apparaissaient de(ux) nouveaux joueurs.

    Les Palmes d’or se suivent et se ressemblent – un peu. L’an passé, le japonais Hirokazu Kore-Eda l’emportait en mettant en scène une famille sympathique de va-nu-pieds, tire-au-flanc, profiteurs débonnaires de l’assistanat social. Cette année, le coréen Bong Joon-ho met en scène une famille similaire.
    Mais les ressemblances s’arrêtent là. "Un air de famille" tirait le lait de la tendresse humaine ; "Parasite" traite de la fracture sociale.

    Tout est parfait dans "Parasite". À commencer par son titre (vous aurez noté le singulier) qu’il est difficile de disséquer sans révéler les rebondissements de l’intrigue.
    On va répétant que "Parasite" marie intelligemment tous les genres. Et on a raison.
    Il s’agit d’abord d’une aimable comédie sociale. On y voit comment les Kim réussissent lentement à berner les Park pour s’incruster chez eux. C’est intelligemment amené, un poil trop long et un chouïa prévisible. Mais ne boudons pas notre plaisir : on est dans la très bonne comédie sociale, drôle, grinçante et bien huilée.
    Puis, sans qu’on s’y attende, la farce tourne au drame. Le temps s’accélère. Si la première partie du film s’étire sur plusieurs semaines (mois ?) la seconde se condensera en vingt-quatre heures. On n’est plus chez Ettore Scola mais chez Park Chan-wook, le réalisateur volontiers gore de "Old Boy" et "Lady Vengeance". "Parasite" est d’ailleurs interdit aux moins de quinze ans en Corée du Sud. Cache-cache vaudevillesque, inondation diluvienne, barbecue sanguinaire, cette seconde partie est riche en retournements de situation.

    Tout est parfait disé-je. Oui.
    La stratification sociale vue de Corée est autrement plus mordante que vue de France. S’il n’y était question de cave ou de grenier, on n’oserait rapprocher "Les Femmes du sixième étage" et "Parasite" tant la comparaison ridiculiserait le cinéma français.

    Mais "Parasite" souffre d’un défaut rédhibitoire. Cette mécanique trop bien huilée ne m’a pas touché, ne m’a pas ému. Certes, je me suis identifié à la famille Kim. Je me suis attaché à elle – avec une rougissante préférence pour la fille, aussi jolie que déterminée. Je me suis réjouis de voir la roublardise des Kim se jouer de l’arrogance des Park avant de m’affliger de leur sort. Mais pour autant, à aucun moment je n’ai vibré.

    "Parasite" a-t-il mérité sa palme d’Or ? Assurément.
    Est-ce pour autant le meilleur film de l’année ? Non
    Shephard69
    Shephard69

    290 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 juin 2019
    Palme d'Or du dernier festival de Cannes, un nouveau long-métrage signé par le réalisateur coréen Bong Joon-ho qui se situe à mi-chemin entre "Funny games" de Michael Haneke ou le plus récent "Us" de Jordan Peele pour cette histoire d'intrusion mais adoptant cette fois le point de vue des agresseurs et "Panic room" de David Fincher pour ce huis-clos extrêmement riche en rebondissements. Avec en toile de fond, une peinture de la lutte des classes, un thriller diablement excitant, parfaitement maîtrisé tant au niveau de son écriture que de son rythme sans failles ni temps morts. Une première partie qui met lentement en place le canevas de son intrigue et du plan machiavélique, génialement tordu de la famille d'antagonistes puis une seconde moitié orientée vers l'inévitable confrontation due à l'enfermement. Un dernier segment qui tourne presque au film d'épouvante gore, violent mais toujours impeccablement contrôlé. Un scénario extrêmement malin, surprenant, touffu mais sans jamais proposer trop de pistes. Une perle de mise en scène dans la lignée des précédentes oeuvres du réalisateur, un humour noir caustique à souhait franchement très drôle, des acteurs très inspirés, l'excellent Song Kang-ho au jeu toujours aussi juste en tête. Une sacrée claque.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    913 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juillet 2019
    Après la déception Okja, Bong Joo-ho revient sur grand écran et nous livre un septième film traitant une fois n'est pas coutume sur les classes sociales. L'histoire d'une famille de chômeurs vivant laborieusement dans un entresol miteux et qui va petit à petit s'immiscer dans la vie des Park, richissimes cadres reclus dans une villa high-tech. Le fils chômeur va donner des cours d'anglais à leur fille puis va conseiller d'intégrer sa sœur en tant que art-thérapeute, puis son père, etc... Une famille de faussaires et d'arnaqueurs de haut niveau, des parasites aussi intelligents qu'insouciants. Mais le mieux avec un plan, c'est de ne pas en avoir... Présentant une comédie amère déjantée, le réalisateur parvient à nous introduire sans peine dans une folle aventure humaine peuplée de personnages à la fois attachants et vicieux, vivant moult rebondissements où le spectateur est tenu en haleine comme un asthmatique à sa Ventoline. Garni d'une interprétation sans faille allant du fidèle Song Kang-ho (présent un film sur deux depuis Memories of Murder) aux nouveaux venus Cho Yeo-jeong, Park So-dam et le génial Choi Woo-sik, le long-métrage alterne efficacement entre comédie, drame, thriller et fantastique, le metteur en scène coréen usant allègrement de son lexique pour délivrer un film complet, comme une apothéose de son style. Finalement peu "asiatique" dans la forme, Parasite est d'une élégance rare, plans léchés et mouvements de caméra fluides se mouvant dans une gestion de l'espace exemplaire. En un temps record, le spectateur parvient à identifier clairement les lieux, personnages et enjeux pour mieux se laisser piéger dans la suite des événements. Ainsi, sans être le chef-d'œuvre annoncé ni une claque de haute volée, Parasite reste en soi une superbe comédie dramatique incroyablement maîtrisée, visuellement époustouflante et l'un des meilleurs films coréens de la décennie. De là à obtenir une Palme d'Or "à l'unanimité"...
    Chris58640
    Chris58640

    185 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2019
    Une palme d’or coréenne de 2h20, en VOST, fallait-il que les critiques soient élogieuses pour que je me décide à laisser une chance à ce long métrage ! En fait, la longueur du film et la barrière de la langue ne sont pas vraiment des problèmes pour « Parasite » (curieusement au singulier !) car le film est techniquement ultra maîtrisé et le propos, à savoir la lutte des classes entre les très riches et les très pauvres et la rancœur de plus en plus aigue qu’elle suscite, est à la fois terriblement d’actualité et universel. 2h20, c’est long et surtout sur la fin, on se dit que le réalisateur Bong Joon Ho aurait pu élaguer un peu, raccourcir certaines scènes, s’épargner certaines digressions. Mais dans l’ensemble, son film est parfaitement tenu. Pas trop bavard, laissant à l’humour (noir) une vraie place, rythmé et assorti d’une musique très à propos, « Parasite » se suit sans ennui, et étant donné le pari de départ, ce n’était pas gagné d’avance ! Le soin apporté aux décors saute aux yeux : que ce soit le décor improbable (en tous cas improbable à nos yeux d’occidentaux) de l’appartement biscornu de la famille de Ki-Woo, que ce soit la magnifique maison d’architecte de la famille du très riche Mr Park, ou encore les scènes de rue dans la ville (Séoul ?), dans le métro, dans la rue, tout est filmé sous l’angle qui convient. Les effets géométriques qui sont induits par les escaliers, les lignes à haute tension, les rues, les immeubles font leur effet : on sent que visuellement le film a été longuement pensé, réfléchis et soigné. C’est toujours difficile de se projeter dans un pays si différent du nôtre, mais grâce au sérieux de la réalisation et à l’humour un peu macabre qui parsème le film, on y arrive malgré tout assez bien. Les acteurs du film me sont bien évidemment inconnus, mais je les trouve tous excellents avec une petite mention spéciale pour Lee Jeong-eun, la gouvernante initiale de la maison. On croit son rôle secondaire, effacé mais il n’en est rien et dans la seconde moitié du film, cette actrice à la chance de pouvoir laisser libre court à son talent dans tous les registres. Le seul et court passage où elle imite la grandiloquence des informations nord-coréenne vaut le détour. Que ce soit elle où bien les autres acteurs comme Song Kang-Ho (le père pauvre), Cho Yeo-jeong (l’épouse riche) ou Park So-Dam (la sœur pauvre, dont la force de caractère et la beauté impressionne d’emblée), tous parviennent à incarner leur rôle sans jamais trop en faire (ou alors volontairement comme dans la scène où le père s’entraine à mentir), sans jamais sombrer dans la caricature ou inversement se laisser écraser par les autres acteurs. Le film est très équilibré de ce point de vue, il n’y a pas à proprement parler de rôles titres et de rôles secondaires, tant la galerie de personnage est bien mise en valeur. Comme je le disais, le propos du scénario est intemporel et universel. Les très pauvres réussissent à intégrer le monde des très riche en mettant « le pied dans la porte », c'est-à-dire en forçant le destin, puisque le destin ne fait pas son boulot ! Mais là où le film est malin, c’est qu’il multiplie les rebondissements sans qu’on ne les voit jamais vraiment arriver, et ce plus ou moins jusqu’aux scènes finales. En fait, il n’y a pas moyen de deviner où le film se dirige, et quand on voit comme le cinéma français ou américain peuvent paraitre stéréotypés ou téléphonés parfois, c’est drôlement rafraichissant. On se laisse surprendre, par des rebondissements parfois un peu gros mais qu’importe, pour une fois qu’un film nous embarque dans son délire sans qu’on ait l’impression qu’il suivre un cahier des charges, on en va pas mégotter ! Dans « Parasite », les très pauvres sont un peu fainéants, très malhonnêtes et pour finir, carrément violents (ils font penser aux personnages de « Affreux, Sales et Méchants », pour ceux qui connaissent) mais il est impossible d’éprouver à leur encontre le moindre mépris, tant le contraste avec la famille riche est choquant. De leur côté, ils ne sont pas du tout antipathiques mais ils vivent dans leur bulle, dans leur monde et n’ont aucune envie de savoir comment on peut vivre autrement : le monde tel qu’il va leur convient parfaitement. spoiler: Dans certaines scènes, la famille riche rempli son caddy sans compter alors qu’au même moment, les pauvres, victimes d’une inondation, se battent pour quelques guenilles. Les deux scènes sont montrées en alternance, reliée par un coup de téléphone de l’une à l’autre. On peut trouver que c’est démonstratif, presque caricatural mais à l’écran, cela fonctionne très bien.
    Et l’on sent bien que la famille riche nourrit malgré elle la rancœur de la famille pauvre, avec cette indifférence, avec quelques remarques involontairement blessantes, quelques gestes malheureux (mettre le doigt sous son nez quand on est incommodé par l’odeur) et que tout cela va mal finir. Et de ce point de vue, on n‘est pas déçu ! spoiler: La violence qui colore la fin du film n’est pas inutile ou gratuite, elle est presque démystifiée comme si le film flirtait avec la parodie de film d’horreur, style « Get out » par exemple
    . D’ailleurs, on peut dire que « Parasite » est un film en deux parties : satire sociale dans un premier temps, film de genre dans un second, pour finir sur une note presque délicate. Un grand écart aussi étonnant que réussi. En résumé, je dirais qu’il faut laisser à « Parasite » sa chance de nous plaire, ne pas s’arrêter à sa longueur ou à la barrière de la langue ou de la culture. Ce film est l’occasion de découvrir un cinéma différent mais surtout audacieux et original, justement récompensé à Cannes il ya quelques jours.
    GyzmoCA
    GyzmoCA

    144 abonnés 1 727 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mars 2020
    Oscar du meilleur film (le premier en langue étrangère), palme d’or pour ne citer que les récompenses les plus prestigieuses, Parasite est la grande réussite de l’année 2019. Le film oscille entre le drame familial ou social et le thriller. Le scénario est écrit sur les oppositions entre les faibles et les forts, entre les pauvres et les riches, mais il sait rester subtil en donnant une vision sans préjugés, sans grosse caricature entre ces deux mondes.

    Le cinéma Coréen connait depuis de nombreuses années une grosse évolution et commence sérieusement à concurrencer les films Hollywoodiens. Parasite en est le plus gros symbole.

    Les acteurs sont bons, on les adore, on les déteste en fonction des situations, preuve qu’il campe leur rôle parfaitement.

    Ce film fera date dans l’histoire du cinéma . Sorte de pulp fiction version coréenne dans sa mise en scène où tout peut partir en vrille en un instant .

    Il y a aura un avant et un après Parasite .
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 juin 2019
    Je suis sortie perplexe de la salle. Au début je me suis dit « encore un film sur la lutte des classes et les inégalités » (j’ai tout de suite repensé à Une affaire de famille). Puis au fil du film l’ambiance devient malsaine, machiavélique voire même gore. J’ai trouvé ça très dérangeant et aucun intérêt. Personnellement je n’y ai rien vu d’intelligent.
    Travel S
    Travel S

    10 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juin 2019
    Bong Joon Ho est pour moi le metteur en scène qui a mis en oeuvre un des films les plus incroyable en tant que thriller : MEMORIES OF MURDER.

    Découvert en salles au moment de la sortie de sa version restaurée, en 2017, ce film est sans doute le chef d'oeuvre du Cinéma Sud-coréen qui à éveillé passion que j'ai désormais pour le Cinéma asiatique dans sa globalité.

    Mais sa filmographie ne s'arrête pas à cet immense chef d'oeuvre et continuera à faire parler de lui comme un des réalisateurs les plus convaincants de son époque.

    THE HOST, SNOWPIERCER, OKJA, MOTHER feront aussi leur effet, dans un style à chaque fois différent.

    Et avec PARASITE, Bong Joon Ho enfonce le clou encore plus profond...

    C'est clairement le meilleur film de ce milieu d'année 2019 avec US de Jordan Peele (et GLASS de M. Night Shyamalan).

    Les 2 oeuvres ont d'ailleurs énormément de points communs, dont le sujet principal : Les différences sociales.

    Malgré la photographie et l'esthétisme parfait de la mise en scène de US, je trouve que l'oeuvre est moins réussie dans sa globalité.

    Tandis que PARASITE est à mon sens une perfection.

    Bong Joon Ho est un réalisateur génie remarquable mais surtout c'est un directeur d'acteur admirable.

    À chaque oeuvre, ses personnages sont passionnants et attachants.

    Sa mise en scène est maîtrisée et ses plans sont souvent d'une beauté saisissante.

    Dans ce long métrage, chaque membre de cette famille prête à tout pour arriver à vivre une vie aisée, est bluffant.

    Les scènes de tensions, mélangées à des moments qui prêtent à sourire ou rire, sont dosées d'un parfait équilibre.

    La bande originale est également efficace et nous fait ressentir la pression psychologique qui monte, chez certain personnage.

    La grande force de cette oeuvre et bien évidemment l'ingéniosité du scénario qui part d'un but assez simple mais qui fini en véritable drame famillial.

    Il y a également beaucoup de points en commun entre la famiĺle que nous suivons et certains personnages. Leur vie se refléte les uns aux autres, à des moments précis de leur existence.

    La famille richissime est également intéressante sur le point de vue des inégalités dans ce monde mais également le regard et le jugement que chaque niveau social a de l'autre.

    Certains plans de ce films sont magnifiques ! Comme la dernière scène du film où la neige tombe dans la ville illuminée. Tout cela vu de la fenêtre de l'appartement/sous sol, habité par la famiĺle.

    Le Cinéma asiatique est encore (et malheureusement) trop sous estimé ou méconnu de beaucoup de personnes...
    même de certains cinéphiles.

    Merci Bong Joon Ho ! C'est grâce à ces immenses oeuvres que le Cinéma d'Asie sera un jour reconnu, comme l'un des plus grands de la planête.

    Du très grand Cinéma comme on en voit peu...

    Merci !
    Marc T.
    Marc T.

    243 abonnés 549 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mars 2020
    J'en attendais peut être trop, surtout que la première moitié du film allait réellement dans le sens espéré, tout en finesse, en subtilité, pas à pas. Et puis patatras, arrive un évènement inattendu et avec lui le début d'un basculement vers un mélange de genres, mélange qui m'a complètement détaché de l'histoire et de ses personnages, à tel point que chaque mort me laissait totalement de marbre. Je passe sur la fête d'anniversaire qui, même si elle montre clairement le propos de Bong Joon Ho, est à la limite de la guignolerie. Fort heureusement, le final se réoriente vers la délicatesse et la finesse, nous laissant sur une note mélancolique. Mais là où je rejoins surtout les critiques unanimes c'est dans la maitrise de la caméra, des plans, de la photo et de la colorimétrie (la version noir et blanc doit d'ailleurs gâcher le contraste pauvres/riches). A souligner aussi une musique peu présente mais à chaque fois très soignée.
    remyll
    remyll

    158 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2019
    Depuis longtemps je n’avais pas vu une telle unanimité de critiques extrêmement positives des journaux les plus contestataires du « système » à ceux beaucoup plus conservateurs qui ont noté ce film comme un vrai chef d’œuvre. Et puis le jury du festival de Cannes lui a attribué la Palme d’or...c’est dire : aucun risque de déception alors.
    Je n’ai pas mis en doute leurs analyses et je me suis dit que j’allais avoir la révélation de ma vie...

    1ere déception : Le film à Paris n’est proposé qu’en VO, or 1er mauvais point: je déteste voir un film dont j’ignore totalement la langue. À part « KansaAmnida » qui veut dire « merci » cette langue coréenne m’est totalement étrangère . Et passer le film à lire les sous-titres est une épreuve que je n´aime pas, d’autant qu’en France nous avons d’excellents doubleurs.
    Mais chez nos plus grands distributeurs français il semble que tout le monde parle coréen...

    2eme déception : Le scénario
    Très simple : les gentils pauvres désœuvrés vont se taper l’incruste chez les idiots de jeunes riches, en usant de stratagèmes assez border-line; et ces imbéciles de jeunes riches vont tomber dans le panneau. Mais les gentils pauvres vont bien évidemment découvrir que tout n’est pas si simple....Ooooook !

    Une belle réussite tout de même: les acteurs qui sont tous excellents et la réalisation, les prises vues, la photo est également très belle. C’est vrai.
    Et puis plusieurs passages sont vraiment assez drôles, on frise l’humour façon « fais pas ci, fais pas ça », en mieux. Mais quand cela vire au gore: là moi j’ai été assez surpris et pour tout dire déçu. J’attendais désespérément mieux, ou plus fin tous les cas. Même si la toute fin esquisse cela.

    En réalité tout ce film m’a mis assez mal à l’aise, car on se doute bien que la belle arnaque va mal tourner. Mais globalement à cet égard le suspens est assez bien mené.

    Conclusion parler d’immense chef d’œuvre pour ce film PARASITE , c’est franchement assez exagéré. Un bon film oui. C’est sûr. Assez amusant. Mais pas un « chef d’œuvre ».
    symphonie10
    symphonie10

    15 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 juin 2019
    "Palme d'or" ce n'est pas une référence... mais critiques enthousiastes des spectateurs.... On parlait de critique sociale, de thriller... en fait c'est bavard bavard c'est une histoire laide sans aucun intérêt, un film dont j'ai envie de faire comme si je ne l'avais pas vu. La seule qualité de ce film c'est la photographie, la technique du réalisateur mais pour quel propos ?? Les pauvres puent, les riches sentent bons. Les pauvres même dans un bel endroit ne peuvent s'empêcher d'être qui ils sont : vulgaires et sales. Quelle critique sociale ? C'est manichéen. Pour quelle morale ? Celle qu'il faut travailler dur pour devenir riche ! Nul nul nul
    thetitus
    thetitus

    7 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2019
    Voici un film vraiment formidable! Thriller et comédie à la fois. Scénario avec rebondissements permanents. Acteurs tous au top. Très bonne photographie. Choix de musiques, originales ou classique (Haendel j'adore), excellent. J'ai bien envie d'aller le revoir. Une Palme d'or non seulement méritée mais qui restera comme un formidable cru!
    Luke.S
    Luke.S

    15 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2019
    Film bien mystérieux, mais c'est tant mieux ! On passe par une multitude d'émotions inattendues. Les acteurs sont parfaits, rien à redire sur le scénario. BONG JOON-HO nous démontre une fois de plus son talent avec Parasite qui a d'ailleurs reçu la Palme d'or.
    Requiemovies
    Requiemovies

    188 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juin 2019
    Nous avions découvert Bong Joon-ho avec Barking Dog, suivi du cultissime Memories of Murder, The Host, Mother, Snowpiercer, Okja…bref un chef d’œuvre (sinon une belle réussite) par réalisation.
    Cette consécration cannoise autour de Parasite n’est que justifiée, tant l’ensemble du travail du metteur en scène se retrouve concentré en une seule œuvre. Bong Joon-ho mêle avec une habileté confondante fond et forme, satire sociale, politique interne et externe (métaphores internationales), discours humanistes, le tout dans un semi huis clos ; on touche donc au chef d’œuvre où quand le 7ème art tutoie le génie et inscrit encore plus le sens brut de tout art, faire réfléchir et émouvoir en même temps. Difficile de parler plus en détails de manière formelle du film, tant il dévoile une mécanique imparable au fur et à mesure, dans sa narration comme dans la beauté de son montage, et de sa mise en scène. Peu de cinéaste arrivent à ce genre d’exercice, si Bong Joon-ho affirme ici encore plus son amour pour le cinéma de Chabrol et Hitchcock, on retrouve dans sa grammaire personnelle toute la qualité nécessaire de grands cinéastes, comme David Fincher peut l’être.
    Parasite n’est pas seulement le film du moment mais le long-métrage à voir comme le film étendard qui réunit un public divers et varié, cinéphile, comme spectateurs qui recherchent un divertissement (bien malin qui devinera la fin). Bong Joon-ho était déjà un grand cinéaste, il l’affiche maintenant de manière plus marquée et internationale (on retrouvera sans doute le film aux Oscar du meilleur film étranger).
    Evitant toute forme de prétention dans son propos c’est opéra cinématographique au travail très fourni (image, montage, son, narration) pourrait être un cas d’école, tant dans un seul film se trouve réunit le travail d’orfèvre de genres divers réunis en de multiples propos. L’attente était grande et dépasse nos attentes (Okja son précédent film était en-dessous de ses autres réalisations), Parasite est le plus beau film de sa jeune carrière autant dans son résultat que dans la faculté du réalisateur à diffuser avec une pertinence folle un travail pluriel, équilibré et intense. Bluffant et touchant.
    requiemovies.over-blog.com/
    tixou0
    tixou0

    645 abonnés 1 975 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2019
    Quand l'affaire se met en place de ce "Parasite" (on pourra gloser sur l'opportunité du singulier...), on se dit que l'on va assister à une sorte de "Affreux, Sales et Méchants" (avec le wifi) au Pays du Matin calme (ou plutôt du "Matin frais" - ce qui est une meilleure traduction du coréen...). Cocasse et grinçant. Oui, mais la charge sociale, féroce (et où l'on rit....jaune, abondamment), est avec suppléments, par rapport à sa devancière romaine d'il y a plus de 40 ans de cela (quand les Misérables - roués - quittent leur entresol pour la belle demeure de bobos locaux). Et quels "suppléments" que ceux réservés au spectateur médusé par Bong Joon-ho (aussi co-scénariste) !... Une aventure cinématographique (2 h 12) à tenter, sans crainte de s'ennuyer, assurément.... Pour ma part, une notation à 4 étoiles s'imposant - les seuls bémols personnels étant le jeu souvent ampoulé des acteurs (ai du mal à accepter cette caractéristique de nombre de films asiatiques...), et un épilogue un peu facile.... Une Palme à Cannes (2019) pour une fois (parmi les récompenses suprêmes récentes) plutôt méritée !
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top