Mercredi 1er février, Laurent Ruquier, le présentateur des Grosses Têtes, a interrogé ses chroniqueurs. Le but : deviner quelle personnalité avait prononcé la phrase suivante : "Le meilleur moyen pour arrêter un cheval qui a pris la fuite, c'est de parier sur lui". Alors que ses sociétaires peinaient à trouver la bonne réponse, le compagnon d’Hugo Manos leur a donné un indice de taille. "C'est quelqu'un qui a longtemps joué aux courses… et qui nous a dit il n’y a pas longtemps qu'il ne jouait plus", a-t-il déclaré. Une indication qui a permis à Caroline Diament de trouver la personnalité concernée. Il s’agit de Gérard Hernandez, qui interprète Raymond dans la série Scènes de Ménages sur M6.
Gérard Hernandez contraint d'arrêter les paris hippiques
Quelques jours plus tôt, dans la même émission, celui qui interprète le mari grincheux de la pétillante Huguette, jouée par Marion Game, s’était exprimé sur sa passion pour les chevaux. Il avait alors indiqué à Laurent Ruquier qu’à 90 ans, il avait arrêté de jouer aux courses. "Non pauvre petit, j'ai plus les moyens", avait-il avoué sans filtre avant de poursuivre : "J'ai plus de chevaux, je n’ai plus rien". Autrefois propriétaire de plusieurs équidés et parrain d’une écurie sur l’île de Ré, le comédien a tout abandonné. "Avec ce qu'on vous paye pour jouer Raymond tous les soirs ?", a demandé le présentateur. "Enfin une paye, moi j'appelle ça une aumône", a rétorqué l’acteur en plaisantant.
Une passion née dans sa plus tendre enfance
En 2012, auprès du Parisien, Gérard Hernandez avait indiqué comment était née cette passion. "J'ai commencé à l'âge de 5 ou 6 ans. Avec mes parents, nous habitions près de Longchamp. Un jour, mon père m'a emmené aux courses. L'atmosphère m'a tout de suite plu. Ça sentait bon", s’était-il souvenu. En 2018, le comédien originaire d’Espagne avait aussi été interrogé sur le sujet par le quotidien Sud-Ouest : "Quand j'ai eu 7 ou 8 ans, j'ai vu un petit cheval, on a misé dessus avec mon père et il a gagné, c'était un grand moment ! Plus tard, j'ai acheté mes premiers chevaux, d'abord avec des amis, puis seul". Il ajoutait alors que le cheval était sa "danseuse", sa "faiblesse depuis toujours". Faiblesse sur laquelle il a dû tirer un trait, faute de moyens.
